Le pourcentage des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne cesse de croître. Les personnes aidantes qui les entourent cherchent bien entendu à répondre le mieux possible à leurs besoins. Les associations et les groupes d’aide supportent à la fois aidants et aidés. Certains s’appuient sur les recommandations médicales. D’autres par contre les questionnent : la médication, les avantages, les risques, l’approche et les meilleures façons pour intervenir et aider. Parfois, le non-respect des recommandations médicales entraîne des situations de malaises, voire de conflits. Mais surtout, comment déterminer qu’une approche plus qu’une autre favorise le bien-être de la personne dont on s’occupe?

Le guide pratique de la Fondation Médéric Alzheimer, de Paris en France, s’intitule Interventions non médicamenteuses et maladie d’Alzheimer : comprendre, connaître, mettre en œuvre. Il débute comme suit :

Il est légitime de chercher par tous les moyens à résoudre les difficultés d’une personne vivant avec la maladie d’Alzheimer. Quoi de plus normal que de trouver des solutions pour retarder l’évolution de la pathologie, et dans l’absolu, pour la guérir. Le déremboursement des médicaments a été un choc pour toutes les familles renforçant le sentiment d’abandon et d’impuissance de la médecine. Ce vide a ouvert la voie à un développement massif de pratiques non médicamenteuses dont la science permet aujourd’hui de trier le grain de l’ivraie.

Le guide s’adresse aux professionnels, mais sa structure et son langage le rendent accessible à tous. On y précise « dix interventions sélectionnées (p. ex. activité physique, art-thérapie, hortithérapie, danse, musicothérapie) à partir d’études scientifiques (p. ex. OMS) et leurs effets positifs et bénéfiques » pour les personnes atteintes de démence ou de maladies apparentées. On y traite des effets potentiels sur le fonctionnement cognitif, la communication verbale et non verbale, les symptômes psychologiques et comportementaux, l’état émotionnel, la qualité de vie et la personnalité, la forme physique liée à la santé, la qualité et le contrôle du mouvement, et l’autonomie fonctionnelle de la personne atteinte par la maladie.

Pour l’inspiration qu’il procure, pour ses sources de références solides et pour ses tableaux synthèses à la fin, voici une suggestion de lecture d’été, mais également une source d’inspiration en provenance de la France hautement recommandée!

Pour télécharger : Interventions non médicamenteuses et maladie d’Alzheimer : comprendre, connaître, mettre en œuvre